Publié dans Economie

Fonds monétaire international - Financement climatique réclamé par Madagascar

Publié le jeudi, 13 avril 2023

Reçue hier par la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), Antoinette Sayeh, la délégation malagasy, présente aux Etats-Unis pour les réunions de printemps avec les bailleurs, a l’occasion pour faire entendre les objectifs de Madagascar et les ajustements que le fonds doit faire, étant donné les conséquences du changement climatique sur Madagascar. Ainsi, Rindra Rabarinirinarison, ministre de l’Economie et des Finances a exposé le besoin de soutien et de financement de Madagascar pour lutter contre le changement climatique et faire face aux désastres qui en sont engendrés. Et le caractère insulaire de Madagascar en fait une victime de premier choix.  

Mais à part cela, les pollutions engendrées par les pays riches favorisent la situation, ce qui conduit la Grande île à demander à être financée et compensée vu que les efforts seront vains si à chaque fois le pays subit les conséquences de ces catastrophes qui alourdissent ses capacités à y faire face. « La résilience et l’adaptation deviennent de plus en plus urgentes », a avancé la ministre de l’Economie. En effet, selon les statistiques, les dommages engendrés coûtent chers (4.8% du PIB par habitant). En 2022, Madagascar a recensé 200 décès, 960.000 sinistrés, une destruction à 95% des infrastructures telles que les écoles et bâtiments hospitaliers.

Guichet d’action

 Par ailleurs, dans ce même cadre, la délégation malagasy a participé à la ronde organisée par la Banque africaine de développement (BAD) sur la présentation du  nouveau guichet d’action climatique (CAW) du Fonds africain de développement (FAD), conçu spécifiquement pour soutenir les pays africains à faible revenu, y compris les plus fragiles. Le but étant de discuter des possibilités de collaboration et du rôle que le guichet d’action climatique (CAW) peut jouer.  Ainsi, le la ministre a présenté, durant son intervention, les programmes liés au changement climatique à Madagascar, les défis auxquels les habitants et les décideurs du pays sont confrontés. Elle a également présenté des suggestions pour améliorer l’accès au financement climatique dans les pays les plus vulnérables d’Afrique.  Le CAW est unique à trois égards. Premièrement, il renforcera la capacité des pays africains à faible revenu à attirer efficacement des financements climatiques de qualité à partir de sources existantes. Deuxièmement, il consacrera la majeure partie de ses ressources à l’adaptation. Troisièmement, il disposera d’une importante composante « don », réduisant ainsi au minimum le risque de surendettement lié aux investissements climatiques. Pour rappel, dans le cadre de la 16e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD-16), la Banque a créé le guichet d’action climatique, exclusivement pour l’action climatique sur le continent, avec un accent particulier sur l’adaptation dans les 37 pays les plus pauvres, les plus fragiles et les plus vulnérables du continent. Il est important de rappeler que la plupart de ces pays perdent déjà 5 à 15 % de leur produit intérieur brut (PIB) par an en raison des effets du changement climatique.

 

La rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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